« En ce moment, c’est calme dans mes oreilles.
Le silence du confinement leur sied bien. Pas de sollicitation ou sursollicitation. Pas de tentative d’attraper des mots au milieu d’un groupe ici et là. Pas de constant brouhaha de la rue, de la
circulation, pas de peur de ne pas entendre la prochaine phrase. Pas de lecture labiale non plus. Et pas d’appareils. »
Le jour de ses vingt-cinq ans, les oreilles de Zoé font leur première crise, que la jeune comédienne assimile à une otite. Très vite, les maux s’accentuent, les acouphènes arrivent. Et le
diagnostic tombe : otospongiose bilatérale cochléaire. Comme Beethoven. C’est le début d’une bataille et d’une acceptation. Avec grâce, joie, lyrisme, Zoé raconte, cherche à guérir, et
s’interroge.